La Dignité de la femme fait face à un nouveau défi, c’est celui des utilisateurs d’internet en République Démocratique du Congo. Une femme leader de Goma pense que les réseaux sociaux sont devenus un canal utilisé par plusieurs pour saper l’image de la femme congolaise.
C’est entre autres par le partage des images et vidéos via les réseaux sociaux que la plupart des scandales commencent. Certaines femmes attribuent cela à la présence des esprits démoniaques. Elles affirment que c’est sous cet envoutement que certaines filles partagent leurs photos et vidéos intimes via les réseaux sociaux sans imaginer que cela pourrait devenir virale.
Il y en a qui pensent que c’est l’influence de la mondialisation et la convoitise du siècle présent. Elles affirment qu’il y a des filles qui sont prêtes à tout pour trouver l’amour.
Une femme leader de Goma rappelle l’importance de l’utilisation de l’internet qui contribue au développement dans plusieurs domaines de la vie courante. Nelly Mbangu, une activiste des droits des femmes, souligne les dérapages surtout dans l’utilisation des réseaux sociaux. Elle affirme qu’ils sont devenus un canal pour abuser des droits de la femme congolaise. Elle plaide pour une loi sécurisant les utilisateurs des réseaux sociaux.
Plusieurs campagnes ont été lancées pour la sécurisation des droits humains dans l’utilisation de l’internet et réseaux sociaux. C’est notamment la campagne Tec Sans Violence. Une campagne qui se veut d’Alerter les internautes, les autorités congolaises et la communauté, et plus particulièrement les femmes/filles des effets néfastes de la violence sexuelle et sexiste perpétrée au travers des TIC.
‘’Nombreuses ne sont pas informées des conséquences d’une mauvaise utilisation d’internet, et sont démunies face à la violence dont elles sont victimes : harcèlement, vol d’identité, traque, chantage/menaces, accès ou dissémination des données privées, pornographie, modification et téléchargement de photos ou vidéos sans consentement.’’ Déclarent les responsables de la BloGoma, Sjs et Sofepadi dans un communiqué conjoint.
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